L'EFFET MIROIR
SAVIEZ-VOUS QUE LES AUTRES SONT VOTRE REFLET ? En effet, tout ce qui nous entoure est TOUJOURS notre reflet, sans exception. Tout ce que nous percevons des autres, est le reflet de ce que nous sommes à cet instant. Attention, je dis bien «sommes », car cette théorie du miroir n'existe qu'au niveau de l'ÊTRE.
Ce que nous devons faire c’est de nous poser la question :
« Je juge cette personne d'ÊTRE comment ? »
Une personne avec un comportement méchant peut par exemple être jugée d'irresponsable, de rude, d'injuste...
Le jugement que nous portons indique que nous nous jugeons d'être pareil, mais pas nécessairement avec le même comportement.
Supposons que nous jugeons une personne méchante, injuste, cela nous indique que nous ne nous acceptons pas lorsque nous avons un comportement qui pourrait paraître injuste à nos yeux ou aux yeux de quelqu'un d'autre.
L'Univers nous fait sans cesse ce genre de clin d'œil pour attirer notre attention sur ce que nous n'acceptons pas de nous-mêmes, car son intention est de nous aider à nous aimer toujours de plus en plus.
D’après Lise Bourbea, il existe la théorie du triangle du miroir, qui permet de déceler aussi la peur/la blessure qui se cachent derrière :
Ce triangle nous dit que nous sommes avec les autres comme ils sont avec nous et comme nous le sommes avec nous-mêmes. Donc si nous jugeons une autre personne d'être injuste, nous le sommes avec elle ainsi qu'avec nous-même.
Différents exemples pour mieux comprendre.
Exemple 1 :
J’ai une voisine qui ne m’invite jamais à ses soirées alors que moi, au contraire je l’invite toujours et même j’organise mes soirées en fonction de ses disponibilités. Donc quand j’entends une de ses soirées avec toutes les personnes que j’invite habituellement, je ressens un malaise, de la colère et un sentiment d’injustice.
Oui je la juge injuste et en même temps je la trouve libre du jugement des autres, elle invite qui elle veut selon ses envies.
Donc si j’applique l’effet miroir avec le modèle du triangle voici ce que ça donne :
Je la juge d’être injuste, à quel moment je suis injuste avec elle et quand suis-je injuste avec moi-même ?
Oui, je me juge injuste, si j’ose ne pas l’inviter. Je manque de liberté et j’ai peur que les autres me jugent si je ne l’invite pas car elle incarne celle qui relie les voisins entre eux. La reine des voisins.
Donc voilà ce que j’apprends, quelque part j’envie sa liberté, une liberté que je ne m’accorde pas et que je ne lui accorde pas non plus, en voulant qu’elle me rende mon invitation et qu’elle m’invite parce que moi-même je l’invite tout le temps.
Et donc on peut voir rapidement la peur qui se cache derrière : La peur du rejet.
L’important est de voir ce qui est touché chez moi et ce que j’en fais.
Si je continue comme ça, je vais raviver ma peur du rejet chaque fois que je l’inviterai ou chaque fois que j’entendrai du bruit chez elle. C’est à moi de prendre la décision qui me conviendra et de m’accorder le droit d’être libre d’inviter qui je veux.
Voici l’apprentissage.
Exemple n°2
J’ai une cliente dont le mari est très économe, il cherche à dépenser le moins possible.
Or ma cliente, c’est tout le contraire, elle dépense sans compter, accumule des objets. Elle cherche à se faire plaisir avant tout.
Malheureusement, cette opposition, autour de l’argent, créait des disputes et cela pouvait aller loin, au point de tout remettre en question. L’incompréhension régnait et ça ne faisait qu’empirer.
En fait, chacun a un comportement diamétralement opposé et pourtant ils s’accusent l’un et l’autre de la même chose : D’être obsédé par l’argent.
On ne peut le comprendre qu’en appliquant l’effet miroir.
En réalité, leurs comportements cachent une même peur, la peur de manquer d’argent.
Ils ont tous les deux cette insécurité mais ils l’expriment différemment.
Ma cliente gérait sa peur d’insécurité en dépensant comme si tout allait bien. Elle était dans l’évitement pour ne pas ressembler, en comportement, à ses parents. Elle ne se donnait, donc, pas le droit d’économiser, de répondre à ses besoin par peur de ressembler à ses parents ou à son mari.
La notion du miroir est très difficile à accepter par l'ego.
Notre première réaction est en général : « Il est impossible que je sois comme cette personne. Je ne fais jamais ça ! ».
A ce moment, nous devons prendre quelques bonnes respirations et posons-nous la question :
À quel moment SUIS-je ainsi avec cette personne (ex. injuste) ou Qu'aurais-je pu lui faire pour qu'elle me juge d'ÊTRE ainsi?
Il ne s'agit pas de trouver quand vous faites les mêmes actions que cette personne, mais quand vous ÊTES de la même façon. Si aucune réponse ne vient, c'est notre ego qui résiste et qui ne veut pas que nous le voyions.
En conclusion, pour pouvoir vivre dans l’amour, le meilleur moyen est d'utiliser les relations avec nos proches pour nous mener vers l'amour inconditionnel de nous-même qui nous sera ensuite reflété dans nos relations. Plus nous nous aimons et plus nous recevons de l'amour des autres. Une autre personne ne peut jamais nous accepter si nous ne nous acceptons pas d'abord. C'est une grande loi universelle.
ON NE PEUT RÉCOLTER QUE CE QUE L'ON SÈME.
コメント